Mano de Obra
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Réalisateur : |
David ZONANA | ||
Acteurs : |
Luis Alberti, Hugo Mendoza, Jonathan Sánchez, ... | |||
Genre : |
Drame | |||
Durée : |
1 h 23 | |||
Date de sortie : |
19/08/2020 | |||
Titre original : |
Mano de Obra | |||
Note "critique" : |
2,00 | |||
Classement 2020 |
23 / 48 |
Résumé : |
.O xx |
.O. Francisco voit son frère mourir d’un accident sur le chantier où ils travaillaient ensemble. N‘obtenant aucun dédommagement du propriétaire, Francisco invente une façon inédite de se venger de lui. .O. |
Xavier |
.O. Vous avez là la partie classique du film et si vous ne voulez pas que je vous divulgache le film, je vous conseille de ne pas aller plus loin dans cette critique car il ne sera pas évident de parler du film sans éventer l'intrigue, ramassé sur moins d'une heure et demie. Le film est joué essentiellement par des amateurs et les plans fixes, censés nous immerger dans la vie de cette maison font souvent traîner les situations plus que nécessaire. Je m'attendais à une vengeance flamboyante mais David Zonana et ses scénaristes ont réussi à endormir ma vigilance en emmenant dans une direction qui m'a laissé de marbre dans un premier temps mais qui, par la suite, a pris tout son sens. Oui, dans une maison il y a des pièces plus grandes que d'autres et lorsque les ouvriers l'annexent, ce n'est pas ceux qui ont besoin de plus de place qui ont la plus grande chambre, ce n'est pas ceux qui tirent la langue en fin de mois qui payent le moins de loyer. Bref, dans cette microsociété qui se crée à l'intérieur de la casa, les règles établies sous prétexte d'égalité ne font que reproduire une certaine forme d'inégalité. Une belle illustration de la différence entre égalité et égalitarisme qui donne déjà du sens au film mais qui aurait pu avoir plus de puissance si les différents personnages avaient été creusés davantage. C'est la faiblesse du film : cette impression de voir des fantômes, sans "vie" en dehors de la maison, sans historique, sans vécut... On a l'impression que ces personnages n'intéressent personne et que seule la construction du film compte. Est-ce un tort ? Je le pense car si l'histoire tient la route et affiche un cynisme qui ne m'a pas dérangé, la démonstration parait finalement plus théorique qu'autre chose. Bref, "Mano de Obra" m'a parfois ennuyé pendant la projection mais plu au final... cela en fait un film moyen (d'où ces deux arobases) mais tout de même au-dessus de la mêlée dans cette année dépourvue de grand film (enfin, je mets à part "Queen & Slim" sorti début février ce qui commence à dater). |
Première : ¤ ¤ |
.O. Mano de Obra se vit comme une bombe à retardement dont on se demande quand et comment elle va exploser (...). Passionnant. .O. |
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